Les Ombres écarlates

Les Ombres écarlates, bijouterie contemporaine et art mural d’émaux, d’argent et de matières naturelles.

Notre mémoire reptilienne enferme des trésors enfouis. De vieux souvenirs d’un monde antédiluvien où bêtes, hommes et dieux ne faisaient qu’un. Tout un bestiaire fantastique peuplé de cerfs à la ramure fleurie, de bêtes agrippeuses, de danses de pluie, de masques souriants et repoussants, de sirènes à deux queues, de chants des os. Cette chimère endormie sommeille en chacun de nous, à la manière de ces braises encore palpitantes cachées sous la cendre. Depuis le premier matin du monde les humains se sont parés et ne s’en sont jamais départis.

Les Ombres écarlates sont le fruit d’un parcours singulier, où se sont mêlés les métiers d’art à l’architecture du paysage et au spectacle vivant.
Son imaginaire se nourrit de théâtre d’ombre, de motifs folkloriques, d’imageries carnavalesques, d’art populaire, de parures anciennes de civilisations éteintes.

L’émail est un «art du feu». C’est une technique de métier d’art, pratiquée en haute joaillerie.
Elle consiste à faire fondre du verre (qui a une composition similaire au cristal) sur du métal (cuivre, argent ou or) entre 800° et 850°. L’émail est une matière noble, qui résiste à l’usure du temps.

Des matières rugueuses, mates, des couleurs qui s’éteignent, fanent ou éclatent, des expressions grimaçantes, mystérieuses, mélancoliques, des réhauts d’or ou de platine, de plumes, poils, os, perles, cuir ou parchemin. Un mariage de minéral et d’organique, de textures et d’usures différentes, une poésie du temps qui passe.